Pierre des Terres Ingrates : réserve des immontrables archéologiques de Forgefer.Rapport du grand explorateur Magellas :Lorsque l'équipe en charge du site de martelorteille m'a soumis sa découverte, je n'en ai pas cru mes yeux ... une gravure pré-thrallienne dans les terres ingrates !!! Bien sûr j'ai d'abord cru à un faux grossier mais la langue utilisée semblait être un dialecte peu usité, même lorsque je me suis déplacé a baie du butin, les orcs presents là bas n'en comprennaient pas ou peu le sens.
Avant d'entrer plus dans les détails, il conviendra de situer la découverte. Elle fut mise au jour dans une petite crypte naturelle creusée par le vent dans la pierre d'une petite colline jouxtant le site de fouille principal au nord ouest. Tout d'abord l'équipe cherchait un abris alors qu'une tempête de sable se levait, il en trouvèrent l'entrée presque par hazard mais durent en déloger les troggs qui en avaient pris possession. Lorsque le chef de l'expedition alluma le feu, il compris tout de suite qu'il avait fait là une découverte majeure et pris sur lui d'y déleguer certains de ses assistants. Une foi la crasse des troggs évacuée, il fut évident que ce lieu avait servi pour des rituels secrets et sanglants dont les peintures, que j'ai vue, me font encore froid dans l'échine rien que d'y penser. Au centre de cette salle, sur ce qui semblait être un autel, se trouvait cette stèle que l'équipe a aussitôt fait acheminer avec d'infinies précautions pour le soumettre à notre étude.
Après une étude de l'usure et un passage dans le dénominateur gnomique au charbon 14, il s'est avéré que contre tous nos préjugés, l'objet était autentique. Imaginez notre exitation ... c'etait la preuve que des orcs avaient vécu ici et y avaient pratiqué des rituels bien avant que thrall ne fonde ogrimar. Cela aussi nous conforte dans l'idée que les orcs ont toujours eu ce penchant pour la barbarie et la cruauté.
J'ai donc décidé de tenter une traduction de la stèle mais même les plus érudits d'entre nous s'y sont arrachés les poils de la barbe tant ce dialecte semblait désuet, même les orcs que j'ai rencontré n'y entendaient rien ... tous ... jusqu'à ce que je croise ce vieux draenai et là ... tout à été comme si le monde s'effondrait ... ce dialecte ne lui était pas inconnu, il était même très usité parmis les siens à diverses fin commerciale avec le peuple orc à l'époque ou l'outreterre n'etait pas encore dévastée. Imaginez ma surprise ... des orcs commerçants !!!
Avec l'aide de ce draenai, dont la mémoire faiblissait sous les ans il faut le dire, je parvins à traduire approximativement le document de pierre. Le fait que ce draenai hésite parfois sur la signification d'un mot ou s'étonne de la façon dont il est écrit, dénote qu'il ne s'agit aucunement d'une langue morte, mais qu'elle a continué d'évoluer.
Voici la traduction aproxymative de la stèle :
Citation:
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Il parcourt désolace et tout le jour il combat
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Il parcourt les tarides et defend son clan au combat
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Dans taranis la colère monte en lui quand il combat
Que fait le sietch aujourd'hui ?
A durotar, sa haine n'a d'égale que sa rage au combat
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Il est parmis les siens, il ne combat pas
Devant lui il a planté son arme et sur elle reposent ses bras
Sur le sol il est tombé à genoux et attend le trépas
Sur la garde est son haume par lui même planté là
Apaisé, humblement, il attend le trépas
La colère en lui qui ne le quittais pas
se retire maintenant, car les ancétres lui ouvrent leur bras
De ma main, sa tête à roulé sur ses bras
Par ma main la sienne tranchée est tombée plus bas
De son doigt à mon doigt l'anneau fut pris par moi
De sa main le chaman pris les doigts
par le feu et par l'eau la chair en retira
par le fer et le bois sur les os il grava
Dans ma bourse de cuir recitant son mantra
Le père de nos ancètres les y déposa
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Je parcourt azeroth et tout le jour combat
Que fait le sietch aujourd'hui ?
Comme le sietch avant moi, j'attendrais le trépas.